Le pire se confirme pour l'un des meilleurs jeunes talents du Canadien de Montréal
Crédit photo: Montreal Hockey Now
Il y a quelques mois à peine, Kent Hughes avait l'air d'un magicien. En réussissant à mettre la main sur Alexander Zharovsky en deuxième ronde du repêchage 2025, après un échange audacieux pour grimper au 34e rang, le DG du Canadien semblait avoir déniché un véritable joyau russe.
Le jeune attaquant de 18 ans, décrit comme un ailier complet à la fois explosif et intelligent, s'était immédiatement imposé dans la KHL, une ligue pourtant peu tendre avec les jeunes joueurs.
Aligné dans le top 6, présent sur l'avantage numérique, Zharovsky démontrait tout le potentiel qui avait séduit le Tricolore. Deux buts et six points en sept rencontres : le début parfait.
Mais comme souvent dans le hockey russe, les bonnes nouvelles ne durent jamais très longtemps.
Malgré ses statistiques plus qu'honorables, le jeune espoir du Canadien vient d'être relégué au quatrième trio, un sort difficile à comprendre, voire complètement absurde, pour un joueur qui se classe pourtant parmi les meilleurs pointeurs de son équipe, et ce, en ayant disputé beaucoup moins de matchs que plusieurs vétérans.
« C'est jour de match pour Zharovsky. Le match commence dans une heure et il évolue sur le quatrième trio. Son rôle empire à chaque match. »
Pire encore, lors de sa dernière sortie, il a été limité à moins de cinq minutes de jeu, un traitement qui rappelle tristement le cas d'Ivan Demidov l'an dernier, lorsqu'il évoluait encore en Russie.
Le cauchemar Ivan Demidov se répète pour le Canadien avec Alexander Zharovsky
Comment expliquer qu'un jeune aussi talentueux soit si mal utilisé? La KHL continue de se tirer dans le pied en freinant le développement de ses meilleurs espoirs, alors qu'elle prétend vouloir les retenir plus longtemps au pays.
Dans le cas de Zharovsky, le problème est encore plus frustrant : il est l'un des moteurs offensifs de son équipe et n'a rien fait pour mériter une telle rétrogradation.
Malheureusement, contrairement à Demidov, il lui reste encore une année de contrat avant de pouvoir traverser en Amérique du Nord. Une libération anticipée demeure possible, mais la situation est tout sauf claire.
Bref, pour l'instant, tout ce que les partisans du Canadien peuvent faire, c'est espérer que la logique finira par triompher en Russie et que Zharovsky puisse rapidement retrouver la place qui lui revient : celle d'un jeune talent prêt à éclore.
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