Grosse réunion avec la direction du Canadien l'an dernier : ça part mal pour Juraj Slafkovsky
Crédit photo: Sergei Belski-Imagn Images
Le Canadien de Montréal connaît un excellent début de saison. Quatre victoires en cinq matchs, un groupe soudé, et une énergie contagieuse sur la glace.
Tout semble rouler à merveille, ou presque. Car au milieu de ce bon vent, un nom revient de plus en plus souvent dans les conversations : Juraj Slafkovsky.
Alors que ses deux compagnons de trio cumulent déjà sept points chacun, l'ailier slovaque, lui, ne compte qu'un seul but à sa fiche.
Pas catastrophique à ce stade-ci du calendrier encore, mais certainement décevant pour un joueur censé franchir un cap important cette saison.
Surtout quand on sait qu'il profite d'un temps de jeu considérable, plus de 18 minutes par match, et d'une place privilégiée sur le premier jeu de puissance.
Slafkovsky fait beaucoup de choses correctement : il patine mieux, frappe fort, et démontre plus de constance dans son jeu physique. Mais ce que l'organisation attend de lui en jouant sur le premier trio, ce sont des points.
Et pour l'instant, ils ne viennent pas.
Une grosse réunion en mai dernier avec la direction du Canadien ne porte pas fruit avec Juraj Slafkovsky
Cette situation rappelle les discussions de la fin de la dernière saison, quand Kent Hughes et Jeff Gorton lui avaient lancé un message clair : le temps d'apprentissage est terminé. Il devait arriver prêt à produire dès le mois d'octobre.
Pour l'instant, c'est raté.
Bien sûr, personne ne panique encore, les victoires masquent bien des maux présentement, mais lorsque le CH connaîtra un passage à vide, les projecteurs risquent de se tourner vers lui.
Avec un contrat de 7,6 millions par année pour huit ans, et à sa quatrième saison dans la LNH, les attentes sont élevées, et la pression va s'accentuer de plus en plus avec d'autres joueurs désormais pouvant lui voler sa place dans l'alignement.
Slafkovsky a le talent pour exploser offensivement. Il ne lui reste qu'à le prouver, avant que la patience, et son temps de glace, ne s'effritent pour de bon.
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