Coup de circuit en devenir : un espoir du Canadien est comparé à Logan Cooley
Crédit photo: Jess Starr/The Hockey Writers
Il n'a pas encore enfilé le chandail du Canadien, mais déjà, L.J. Mooney commence à faire beaucoup de bruit dans les cercles du hockey montréalais.
Et pour cause : le jeune Américain, repêché au quatrième tour par le Tricolore en 2025, a amorcé sa carrière universitaire avec l'aplomb d'un vétéran.
En plus de Michael Hage et de sa récolte de sept points en deux matchs, Mooney a également volé la vedette par la qualité de son jeu et son intensité contagieuse.
Deux matchs, deux points, mais surtout, une impression durable : celle d'un gars qui ne recule devant personne.
« [Il a été] vraiment, vraiment incroyable. Pour un joueur de 5 pieds 7 pouces qui commence sa carrière dans la NCAA [...] il a été hallucinant. [...] Ce qui m'a frappé également, c'est l'intelligence de faire ces jeux-là à haut niveau dans la NCAA, avec des gars plus gros que lui, plus forts que lui, qui ont plus d'expérience, et qui se positionne mieux. Il est déjà sur le premier trio des Gophers. C'est impressionnant, et pas à peu près. »
- Martin Therriault
- Martin Therriault
Un profil à la Logan Cooley, mais avec du mordant
Les comparaisons ne se sont pas fait attendre. Mooney présenterait même plusieurs similitudes avec son cousin, Logan Cooley, l'étoile montante du Mammoth de l'Utah. Même coup de patin explosif, même flair offensif, même sens du jeu au-dessus de la moyenne.
« Il utilise le même style que Logan Cooley. [...] Tout le monde qui parlait de l'Université du Minnesota parlait de L.J Mooney. [...] C'était hallucinant comment il contrôlait l'avantage numérique. On dirait une version attaquant de Lane Hutson tellement il contrôlait le rythme. [...] Je ne dis pas que ça va devenir une étoile dans la LNH, mais ça va être toute une étoile dans la NCAA. »
- Marco D'Amico
- Marco D'Amico
Mais là où le jeune du CH se distingue, c'est dans sa hargne. Mooney, lui, aime le jeu robuste. Il fonce au filet, dérange l'adversaire, et ne craint pas de se salir les mains dans le trafic. Il a ce petit quelque chose à la Brendan Gallagher, version moderne.
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C'est d'ailleurs ce mélange d'habileté et de caractère qui a charmé les recruteurs du Canadien lors du dernier repêchage. Son seul « défaut »? Son gabarit.
Encore une fois, un joueur talentueux sous-estimé à cause de sa taille, une tendance qu'on connaît bien à Montréal.
Si l'histoire récente nous a appris quelque chose à Montréal, c'est que les petits joueurs talentueux peuvent réussir à déjouer les pronostics.
Cole Caufield, Lane Hutson, et maintenant L.J. Mooney : le Tricolore semble avoir trouvé une recette qui fonctionne.
Et selon plusieurs observateurs, dont Martin Therriault et Marco D'Amico, le Canadien pourrait bien avoir mis la main sur un autre diamant brut.
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