« C'est dur d'aimer un gars comme ça » : un sérieux avertissement est lancé par un journaliste
Crédit photo: David Kirouac - Imagn Images
On peut débattre longtemps de ses statistiques, mais une chose devient de plus en plus claire : Juraj Slafkovsky change les matchs du Canadien, même sans remplir la feuille de pointage.
Le jeune ailier de 21 ans divise encore les partisans, certains voient un futur dominant, d'autres s'impatientent devant sa production modeste.
Après sept rencontres, il n'a que trois buts, ce qui n'est pas spectaculaire pour un joueur du premier trio qui bénéficie de toutes les meilleures occasions possibles pour produire.
Mais comme l'a souligné récemment Anthony Martineau de TVA Sports sur le Sick Podcast, il faut regarder au-delà des chiffres.
Slafkovsky n'est plus ce jeune joueur hésitant qu'on voyait à ses débuts. Il frappe, il récupère des rondelles, il gagne ses batailles, et surtout, il rend ses coéquipiers meilleurs.
C'est une évolution subtile, mais essentielle pour un jeune qui apprend encore à dominer la LNH à son rythme.
L'effet « Juraj Slafkovsky », bien réel malgré les statistiques
Martineau a parfaitement résumé la situation : il est parfois difficile d'aimer le jeu de Slafkovsky, jusqu'à ce qu'on prenne le temps de le regarder jouer pour vrai.
« Slaf n'est pas un marqueur ni un fabricant de jeu. C'est un gars qui va faire les petites choses pas sexy, et parfois il va rater les jeux simples. C'est dur d'aimer un joueur comme ça. »
- Anthony Martineau
Son implication physique et sa constance défensive sont exemplaires, et c'est exactement ce que Martin St-Louis veut voir de lui cette saison.
« Le nombre de fois où ce gars-là met son bâton du bon côté pour diriger un adversaire dans une trappe ou prolonger une séquence en zone offensive, c'est incroyable. Ces séquences-là ne sont pas spectaculaires, mais si tu ne fais pas ces jeux-là, tu ne vois pas les highlights le lendemain matin. »
- Anthony Martineau
Bien sûr, le statut de premier choix au total vient avec un poids immense. On s'attend à des saisons de 80 points, à des feux d'artifice offensifs.
Mais la vérité, c'est que Slafkovsky pourrait devenir un joueur d'impact complet, capable de faire gagner son équipe de multiples façons, pas seulement en marquant.
Le Slovaque progresse dans toutes les sphères de son jeu, et si la tendance se maintient, les points suivront naturellement.
Ce n'est peut-être pas encore la version « superstar » que plusieurs espéraient, mais c'est potentiellement celle d'un futur pilier du Canadien de Montréal.
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