Kent Hughes doit transiger ce jeune attaquant de 21 ans dès maintenant chez le Canadien

Et, dans ce grand ménage d'évaluation des jeunes, le nom d'Owen Beck commence doucement à se démarquer, mais pas nécessairement pour les bonnes raisons.

On le sait, Kent Hughes et son équipe ont accumulé les espoirs comme des cartes de collection au cours des dernières années, mais il vient toujours un moment où ces cartes doivent être échangées avant qu'elles perdent leur valeur. Et dans le cas de Beck, ce moment semble s'approcher dangereusement.

Le jeune centre de 21 ans a tout pour plaire sur papier, gabarit intéressant, intelligence de jeu, fiabilité défensive, mais sur la glace, le déclic ne se produit tout simplement pas dans la LNH.

Après 15 matchs, son empreinte est inexistante et sa présence se fait à peine sentir.

Ce n'est pas une question d'effort ou d'attitude, mais bien de plafond. Beck joue sans conviction, sans cette touche de créativité qui sépare les joueurs qui peuvent faire carrière à long terme et ceux qui flirteront avec la grande ligue.

Kent Hughes doit être lucide. Ce genre de joueur conserve encore une valeur marchande tant qu'il reste jeune et « projetable ».

Attendre trop longtemps, c'est risquer de répéter le même scénario qu'avec d'autres espoirs qui se sont éteints avant même d'avoir percé.

De plus, le fait qu'il ait été retourné à Laval après deux matchs où il a été invisible, malgré la nécessité d'amener un attaquant du Rocket pour le voyage dans l'Ouest, en dit long. C'est finalement Joshua Roy qui s'envolera avec le club.

Dans une éventuelle transaction majeure, pour un deuxième centre, par exemple, Beck pourrait être une pièce complémentaire idéale.

Parce qu'aussi prometteur qu'il ait pu sembler dans les rangs juniors, tout indique que l'avenir d'Owen Beck ne s'écrira probablement pas sous le chandail bleu-blanc-rouge.