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Marc Bergevin voulait tellement tout contrôler qu'il a fini par manquer totalement de respect à M. Jean Béliveau

Publié le 4 mai 2022 à 23h35
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Les anciens vous le diront, il y a un vent de changement en ce moment dans l'organisation. Depuis l'arrivée de Kent Hughes et Jeff Gorton, ceux qui ont porté le flambeau bien haut se sentent de nouveau les bienvenus au Centre Bell et dans l'entourage de l'équipe. À demi mots, ils vous diront que ça fait changement. Avec toute la classe qu'ils ont et l'amour pour l'équipe, ils n'oseront jamais dire que Marc Bergevin les a tassés du revers de la main.

Hier, dans l'épisode du podcast On jase de RDS, Martin Lemay et Yanick Lévesque ont reçu la visite de Gilbert Delorme, justement un ancien. Il l'a dit à demi-mot lui aussi que les choses changeaient pour le mieux pour les anciens. Tellement, qu'il faisait son intervention dans l'émission depuis le salon des anciens au Centre Bell et qu'il a fait visiter les lieux aux auditeurs.

Au fil de la conversation, les trois hommes se sont remémorés certaines étapes marquantes du règne de Bergevin en dehors de la patinoire envers les journalistes et les anciens.

« C'était rendu au point avec l'ancienne direction que même des veuves des anciennes légendes ne pouvaient même plus passer à certaines places pour se rendre à leur siège dans les estrades. - Gilbert Delorme


« On peut le dire Gilbert, il y a un endroit où les joueurs jouent au volleyball et où les journalistes, les anciens joueurs et les femmes passaient par là et on a décidé de mettre des gars de sécurité et un grand rideau noir pour nous empêcher de passer par là. [] Il y a un monsieur qui était agent de sécurité qui vient de nous écrire pour confirmer que c'était pour ne pas déranger les joueurs que la règle avait changé. » – Martin Lemay

Donc, Marc Bergevin a modifié la règle pour le droit de passage à certains endroits. On peut comprendre que certaines zones soient réservées et qu'on ne veuille pas que n'importe qui fouine. Mais de là à ne pas faire de distinction entre monsieur, madame tout-le-monde, les journalistes, les anciens joueurs et leur femme, c'est intense.

Mais ce n'est pas tout, ça va encore plus loin :

« On avait aussi demandé à Jean Béliveau de faire le tour. Imagine le gars de sécurité qui doit s'être senti mal de devoir aller voir M. Jean Béliveau pour lui dire qu'il ne peut plus passer par là! Ça te montre la classe de ces messieurs-là, parce que je suis convaincu que M. Béliveau n'a pas dit : « Eille, tu diras à Marc Bergevin que j'en ai fait pas mal plus pour ce club-là qu'il n'en fera jamais! ». Avec toute son humilité, il a dû dire « Pas de problème, je vais faire le tour. » » – Martin Lemay

Ce n'est pas croyable quand même qu'une légende de la sorte se serait fait rabrouer par un agent de sécurité en raison d'un règlement imposé par Marc Bergevin. Comme si M. Béliveau allait aller déranger les joueurs avant un match en allant raconter deux ou trois petites jokes de mononcle alors que ce n'est pas le temps.

Voyons donc!

Ça n'a pas de sens qu'une histoire de même soit survenue.

Marc Bergevin voulait tellement tout contrôler qu'il a fini par manquer de respect à l'une des plus grandes légendes des Canadiens de Montréal!

Crédit : RDS
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