Offre de signature avancée de 30 millions de dollars pour un gros nom chez le Canadien
Crédit photo: TVA Sports
Il y a des joueurs dont la valeur dépasse les statistiques, et Mike Matheson en fait partie.
Depuis le début de la saison, le défenseur québécois est tout simplement incontournable dans la structure du Canadien de Montréal.
Sa vision du jeu, sa fluidité à la ligne bleue et son rôle de leader silencieux font de lui un pilier sur lequel Kent Hughes compte énormément. En plus, lui et Noah Dobson forment une paire qui est présentement dans l'élite de la LNH pour leur efficacité.
Or, un enjeu majeur se profile: Matheson deviendra joueur autonome sans restriction à la fin de la saison.
La bonne nouvelle, selon le très crédible Pierre LeBrun, des pourparlers ont déjà été amorcés entre le camp du joueur et la direction montréalaise.
La réalité, c'est que Matheson a tout pour rester à Montréal. Il est un modèle pour les jeunes défenseurs, un joueur respecté dans le vestiaire et, surtout, il incarne ce lien rare entre le Canadien et le hockey québécois.
Le hic? Son prochain contrat risque de peser lourd sur la masse salariale.
Avec des défenseurs déjà bien payés comme Noah Dobson (9,5 M$), Lane Hutson (8,85 M$) et Kaiden Guhle (5,55 M$), la marge de manoeuvre de Hughes fond comme neige au soleil. Matheson, qui touche actuellement 4,85 M$, pourrait facilement réclamer autour de 7 M$ sur le marché libre.
C'est là que le directeur général devra faire preuve de doigté, et peut-être d'un peu de magie.
Sur son émission du retour, Martin Lemay a d'ailleurs lancé une proposition audacieuse : cinq ans à 6,5 M$ par saison. Un contrat de 30 M$ qui reconnaîtrait la valeur du défenseur tout en lui offrant une stabilité jusqu'à 38 ans.
Et franchement, difficile d'être contre. Matheson patine comme peu de joueurs de son âge, et son style rappelle celui d'un Kris Letang : intelligent, mobile, durable.
Toutefois, 6,5 M$ deviennent beaucoup plus difficiles à faire intégrer dans la masse salariale sans causer de potentiels problèmes ailleurs. Si le salaire peut davantage tourner autour du 5 à 5,5 M$, ce serait tout un gros coup de la part de Hughes.
Si le vétéran accepte un léger rabais pour rester à Montréal, il pourrait bien devenir l'un des piliers de la prochaine génération du CH, et, qui sait, aider l'équipe à devenir une véritable puissance dans la LNH.
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