« J'ai quitté le hockey il y a un peu plus d'un an et j'aimerais partager une partie de mon histoire au cours des prochains jours au cas où quelqu'un d'autre sent la même honte envers son anxiété comme moi je l'ai fait. Vous n'êtes pas seul.
J'ai quitté le hockey parce que ma vie était devenue insupportable et mauvaise pour ma santé mentale.
Je dirais que j'ai joué la majorité de ma carrière professionnelle sans être en mesure de manger beaucoup, ou quoi que ce soit, le soir avant et la journée des matchs. Hockey Night in Canada sur un ventre complètement vide? Faisons-le, je suppose.
L'anxiété peut apparaître sous plusieurs formes, pour moi, c'était l'incapacité de manger.
Je recevais des commentaires de mes coéquipiers qui me disaient « Hey, Kooks, tu sais que les repas sont gratuits? » à cause de ma perte de poids, sans qu'ils sachent la douleur que je vivais. J'entendais les DG et entraîneurs dire que je devais prendre du poids si j'étais pour être en mesure de jouer dans les coins avec les meilleurs de la ligue, sans mentionner l'énergie que ça prend pour le faire. Ça a juste empiré la situation.
Je me faisais demander d'aller à des repas avec des coéquipiers sur la route. Sachant que je ne serais pas capable de manger, je m'isolais des autres et je marchais souvent dans les rues, me contentant de m'amener du restaurant à ma chambre d'hôtel pour que les gens ne sachent pas si j'ai mangé ou non. J'ai gardé ça pour moi la majorité de ma carrière de joueur. Mon père avait des problèmes d'estomac, je croyais que c'était ce que j'avais aussi. Mais quand je me faisais critiquer pour mes performances sur la glace, ça a empiré. Ça a créé un cercle vicieux d'avoir absolument besoin de manger, mais de ne pas être capable de le faire.
Soyez gentil les uns avec les autres parce que vous ne savez jamais ce que les autres sont en train de vivre. Et arrêter de commenter le poids des gens C'est vraiment bizarre. »
-Slater Koekkoek