Une autre très mauvaise nouvelle vient de frapper Samuel Montembeault

Une scène déplorable, presque surréaliste, dont le gardien québécois se serait bien passé.

Après un départ catastrophique où trois des cinq premiers tirs des Flyers ont terminé au fond du filet, une partie du public a décidé de tourner en dérision chacun des arrêts suivants du gardien.

Des applaudissements ironiques, exactement le genre de climat toxique qui peut déstabiliser n'importe quel joueur, surtout en pleine crise de confiance.

Malgré tout, Montembeault a refusé de s'effondrer. Il s'est ressaisi, a fermé la porte pendant le reste du match et a finalement bloqué 36 des 37 tirs qu'il a affrontés par la suite.

Une réaction de pro, digne d'un gardien qui veut prouver qu'il mérite mieux que des sarcasmes.

Cependant, l'impact de cette scène pourrait dépasser les frontières du vestiaire du CH.

Dans les gradins, un spectateur d'importance assistait à la rencontre : Doug Armstrong, directeur général d'Équipe Canada. Accompagné de son adjoint, Don Sweeney, il amorce déjà les préparatifs pour la sélection des joueurs qui représenteront le pays aux Jeux olympiques de Milan en février.

Autant dire que le timing de cette soirée difficile ne pourrait pas être pire pour Montembeault.

Déjà que son début de saison compliquait sa candidature pour un poste au sein de l'équipe nationale, cette séquence de moqueries, combinée à un départ encore une fois fragile, risque d'alourdir son dossier.

Même sa solide fin de match ne changera peut-être pas cette première impression.

Heureusement pour Armstrong, plusieurs autres Canadiens du CH méritaient un coup d'oeil : Nick Suzuki, flamboyant depuis le début de la saison, Noah Dobson et même Mike Matheson, qui joue du hockey inspiré.

Dans ce groupe, Suzuki semble presque incontournable. Quatrième meilleur pointeur de la LNH actuellement, le capitaine du Tricolore ne peut plus être ignoré.