Un malaise a frappé chez le Canadien entre Zachary Bolduc et Martin St-Louis

Après un départ de saison électrisant, où il avait l'air d'un jeune joueur prêt à exploser, l'ancien choix de première ronde voit maintenant son rôle rétrécir à vue d'oeil.

Et soyons honnêtes : ça ne passe pas inaperçu.

Celui qui avait récolté trois buts et quatre points en quatre rencontres ne semble plus du tout bénéficier de la même confiance de Martin St-Louis.

Son utilisation a chuté drastiquement, au point où son nom revient de plus en plus souvent dans les discussions.

Durant le récent voyage dans l'Ouest, Bolduc a littéralement disparu de la rotation.

Comme le rapporte Félix Forget (DLC), son temps de glace a été l'un des plus faibles de l'équipe, n'étant devancé que par Arber Xhekaj dans cette catégorie peu enviable.

Une moyenne de 11 min 35 s par rencontre, malgré une présence sur le jeu de puissance, c'est le signe évident que quelque chose cloche.

Quand un joueur supposément offensif peine à franchir la barre des 12 minutes par soir, on peut difficilement prétendre qu'il inspire la confiance de son entraîneur.

Et le jumeler à Dach et Veleno n'aide pas à éclaircir les intentions de St-Louis, au contraire, cela soulève encore plus de questions.

Car soyons réalistes : en termes de talent pur, Bolduc fait partie des pièces offensives les plus dynamiques du club derrière le premier trio et Ivan Demidov.

Le voir utilisé comme simple figurant est pour le moins étonnant.

Est-ce encore une répercussion de sa blessure à l'aine? Est-ce l'apprentissage du système défensif homme à homme qui lui cause des maux de tête? Possiblement.

Lui-même avait admis que les concepts prenaient du temps à digérer.

Mais l'enjeu devient de plus en plus clair : un joueur ne peut pas progresser dans un rôle où on le surprotège au lieu de le tester.

Et si le Canadien continue de le confiner à un temps de glace minimal, c'est son développement qui risque d'en payer le prix à long terme.

Pour l'instant, avec un club qui enchaîne les victoires, les changements sont difficiles à justifier. Mais tôt ou tard, St-Louis devra permettre à Bolduc d'obtenir plus de chances de se faire valoir.