Revirement de situation à propos des acquisitions chez le Canadien: la rumeur est maintenant confirmée
Depuis quelques années, le Canadien de Montréal accumule les choix au repêchage dans le but clair de nourrir une reconstruction ambitieuse. Mais cet été, quelque chose a changé. Et ce n'est pas qu'une impression.
La stratégie du Tricolore lors du
repêchage 2024 a confirmé ce que plusieurs observateurs soupçonnaient : le CH ne repêche plus comme avant.
Fini le temps où on empilait les espoirs à la pelle en espérant que la quantité compense l'incertitude. Aujourd'hui, la direction mise sur des paris plus audacieux, quitte à sortir des sentiers battus.
Martin Lapointe confirme un virage important sur le type d'acquisitions à faire au repêchage
Le co-directeur du recrutement amateur, Martin Lapointe, a ouvertement affirmé que l'approche du Canadien a évolué. Selon lui, le fait que l'équipe possède maintenant un bassin d'espoirs solide permet au club d'être plus agressif et ciblé dans ses choix.
« Si tu aimes un gars et tu as les éléments pour l'obtenir, tu dois y aller. »
- Martin Lapointe
On l'a bien vu au repêchage, alors que Montréal a bougé à deux reprises pour s'avancer et sélectionner des joueurs convoités. D'abord
Alexander Zharovsky, un attaquant russe au potentiel explosif, puis
Hayden Paupanekis, repêché plus tôt que prévu par le CH.
Des décisions qui envoient un message clair: le Canadien est prêt à viser la clôture.
En résumé, le CH semble avoir misé sur une approche qui privilégie le talent brut et le potentiel à long terme, plutôt que les choix « sûrs » aux plafonds limités.
C'est un changement rafraîchissant, et même nécessaire. Car une équipe qui veut sortir de la reconstruction et devenir véritablement compétitive doit frapper des coups de circuit à un moment donné.
« Tu es rendu avec un bassin de talents assez garni. Tu peux te permettre de cibler davantage les joueurs dont tu as besoin. »
- Martin Lapointe
Oui, ça vient avec un certain risque. Tous les paris ne rapporteront pas. Mais si Zharovsky devient le joueur qu'on entrevoit déjà, cette audace pourrait rapporter gros.
Quand la banque d'espoirs est bien garnie, comme c'est le cas actuellement à Montréal, le moment est parfait pour prendre des risques calculés. Il ne s'agit plus de simplement bâtir une fondation, il faut désormais miser sur des pièces maîtresses.
Et si cette nouvelle mentalité persiste, le Canadien pourrait bien transformer quelques billets de loterie en véritables joyaux de la
LNH.
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