Une sortie publique de Martin St-Louis contre des critiques à son endroit fait réagir
Crédit photo: Capture d'écran
Les critiques pleuvent rarement quand une équipe gagne, mais à Montréal, le débat ne s'arrête jamais.
Malgré un départ canon de 10-3-2 et une place parmi l'élite de la LNH, Martin St-Louis se retrouve au coeur d'une discussion enflammée : la gestion du temps de jeu de ses jeunes attaquants.
Ivan Demidov, Zachary Bolduc et Oliver Kapanen ont tous vu leur utilisation limitée ces derniers matchs, ce qui fait grincer des dents chez les partisans comme chez certains observateurs.
Et dans le cas de Demidov, la situation saute aux yeux.
Le jeune prodige russe, qui cumule 13 points en 15 matchs, n'a pourtant joué que 13 minutes et 18 secondes samedi et 10 minutes et 27 secondes jeudi dernier.
C'est bien peu pour un joueur qui, selon les statistiques avancées, produit au 21e rang de la LNH pour les points par tranche de 60 minutes.
Autrement dit, Demidov livre des performances de calibre élite, mais continue d'être utilisé comme un simple joueur de soutien.
Face à la montée des critiques, St-Louis n'a pas esquivé.
Une réponse de Martin St-Louis qui force le respect
Questionné sur sa gestion des effectifs, le coach du Tricolore a choisi la transparence plutôt que la défensive.
Il a ouvertement admis qu'il devait lui-même s'améliorer dans la façon dont il utilise ses jeunes talents.
L'entraîneur des Canadiens, Marty St. Louis, s'est exprimé aujourd'hui sur la gestion du temps de glace :
« Je pourrais mieux gérer le temps de glace. C'est la première fois que j'entraîne une équipe aussi complète. Je dois mieux gérer le temps de glace de certains joueurs pour optimiser le déroulement du jeu (des trios). Parfois, je me laisse absorber par les duels, le rythme et les pénalités. Je pourrais faire mieux en travaillant sur cet aspect. »
« Je pourrais mieux gérer le temps de glace. C'est la première fois que j'entraîne une équipe aussi complète. Je dois mieux gérer le temps de glace de certains joueurs pour optimiser le déroulement du jeu (des trios). Parfois, je me laisse absorber par les duels, le rythme et les pénalités. Je pourrais faire mieux en travaillant sur cet aspect. »
Un aveu rare dans le monde du hockey professionnel, et un geste salué par plusieurs journalistes, dont Jeremy Filosa, qui y voit une preuve d'humilité et de leadership.
Dans une ligue souvent marquée par l'orgueil et les excuses toutes faites, Martin St-Louis continue de se démarquer comme un leader authentique, capable de se remettre en question - même au sommet du classement.
Et c'est peut-être ce qui explique, au fond, pourquoi le Canadien gagne autant.
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