Kent Hughes doit procéder à une transaction dans les 48 prochaines heures, sinon il perdra un joueur important de son équipe

Mais les Canadiens sont toujours aussi coincés sous le plafond salarial. Alexander Romanov devait signer un nouveau contrat puisqu'il est agent libre avec compensation et c'est exactement la même chose pour Kirby Dach. Sur le point comptable, le Tricolore a fait du surplace.

Il reste donc toujours seulement 1,9 M$ sur la masse salariale de l'équipe pour signer Romanov Dach, Rem Pitlick et Samuel Montembeault. Même au salaire minimum chacun, le CH ne peut pas les signer.

Pire, comme on vous le mentionnait mercredi dernier, Kent Hughes pourrait perdre les services de Rem Pitlick pour absolument rien lundi. Si le CH lui soumet une offre qualificative de 1,1 M$, l'attaquant pourrait refuser l'offre et demander à passer devant un arbitre pour établir le salaire qu'il mérite et Hughes ne pourrait pas esquiver ce montant et devra le lui offrir. Si l'arbitre dit que Pitlick vaut 2,3 M$ pour un an, le CH doit lui payer ce montant. Ses 37 points en 66 parties la saison dernière lui permettraient assurément d'obtenir un salaire plus élevé que le 1,1 M$ de l'offre qualificative de son contrat. L'arbitrage est donc pratiquement inévitable dans son cas.

Si les deux clans ne s'entendent pas d'ici à dimanche 23 h 59 ou qu'une offre qualificative ne lui a pas été déposée, Rem Pitlick deviendra agent libre sans compensation et il sera libre d'offrir ses services à toutes les équipes le 13 juillet prochain.

Cela nous amène à penser que si Kent Hughes a apprécié les services de Rem Pitlick, et tout porte à croire que c'est le cas, il devrait procéder à une transaction aujourd'hui ou demain qui impliquerait un joueur avec du salaire. La liste est longue de joueurs sacrifiables pour Kent Hughes : Brendan Gallagher, Mike Hoffman, Jeff Petry, Jonathan Drouin, Josh Anderson, Christian Dvorak, Joel Armia et Paul Byron. Reste à voir s'il sera en mesure de trouver preneur pour un ou plusieurs d'entre eux pour libérer du salaire et s'offrir la flexibilité comptable qui manque cruellement aux Canadiens.