Transaction pour Mason McTavish : Kent Hughes aurait dit «non» à cette offre des Ducks
Crédit photo: NHL.com
Quand une équipe de la LNH tient entre ses mains un jeune centre prometteur comme Mason McTavish, on imagine difficilement qu'elle puisse hésiter à le signer à long terme.
Et pourtant, c'est exactement ce qui se passe à Anaheim. Alors que la plupart pensaient que son contrat ne serait qu'une formalité, le joueur de 22 ans est toujours sans entente, et le ton des négociations laisse planer l'ombre d'un divorce possible.
Pour le Canadien de Montréal, qui cherche désespérément à stabiliser son poste de deuxième centre, ce scénario est plus qu'intrigant.
McTavish possède déjà l'étoffe d'un joueur capable de transformer une ligne offensive, et son profil colle parfaitement aux besoins criants du Tricolore.
Pas étonnant que Kent Hughes suive le dossier de très près. Le problème, évidemment, reste le prix.
Kent Hughes aurait refusé une offre des Ducks pour Mason McTavish
Selon Jimmy Murphy, les Ducks auraient récemment testé l'intérêt du CH avec une proposition qui aurait inclus David Reinbacher et Kirby Dach.
On apprend que Hughes a immédiatement fermé la porte, alors que Reinbacher est considéré comme une pièce maîtresse de l'avenir défensif de l'organisation.
Cela dit, la question mérite d'être posée : le Canadien serait-il plus fort aujourd'hui avec McTavish au coeur du top-6?
La réponse, à court terme, est probablement oui. Ce joueur robuste et talentueux pourrait stabiliser l'attaque montréalaise dès maintenant. Mais à long terme, sacrifier Reinbacher, surtout dans un contexte où la profondeur à droite de la défensive est mince, pourrait s'avérer une erreur coûteuse.
Rappelons que le CH a déjà sacrifié Logan Mailloux, qui remplissait ce rôle, pour Zachary Bolduc.
Bref, Kent Hughes marche sur une fine ligne. L'occasion de mettre la main sur McTavish est rare et séduisante, mais l'équilibre entre le présent et l'avenir demeure fragile.
Les partisans, eux, continueront de débattre : faut-il payer le gros prix pour un deuxième centre ou protéger coûte que coûte les joyaux de la relève?
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