Solide claque au visage de Jacob Fowler concernant son avenir avec le Canadien

Depuis son arrivée dans l'organisation du Canadien, le gardien américain de 20 ans impressionne par son calme, sa technique et sa maturité.

Steven Ellis, spécialiste des espoirs chez Daily Faceoff, l'a même récemment placé au deuxième rang des meilleurs gardiens n'ayant pas encore percé la LNH, juste derrière Yaroslav Askarov, choix de premier tour en 2020 déjà fort de 16 matchs d'expérience dans le circuit Bettman.

Autrement dit, Fowler est vu comme un futur numéro un par une bonne partie des experts.

Mais voilà : Corey Pronman, journaliste réputé de The Athletic, ne partage pas du tout cet enthousiasme.

Dans son plus récent classement des meilleurs bassins de joueurs de moins de 23 ans, où il situe celui du Canadien au cinquième rang, il relègue Fowler à une place étonnamment basse, dixième chez les jeunes de l'organisation.

Pire encore, il estime que son plafond ne dépasserait pas celui d'un gardien auxiliaire dans la LNH.

Une opinion qui fait sourciller, surtout quand on se rappelle la fin de saison de Fowler avec le Rocket de Laval.

À peine débarqué des rangs universitaires, il a déjà supplanté Cayden Primeau dans les séries pour s'emparer du filet, et ce, avec aplomb. Pour beaucoup, cela démontre justement qu'il possède l'étoffe d'un futur partant.

Ce n'est pas la première fois que Pronman suscite la controverse à Montréal. Ses analyses de Lane Hutson et même son choix de placer Juraj Slafkovsky devant Ivan Demidov dans son plus récent classement des espoirs ont déjà alimenté les débats.

Reste que, peu importe les opinions divergentes, une chose est claire : Jacob Fowler ne laisse personne indifférent.

Et si son développement se poursuit comme prévu, il pourrait très bien forcer ses détracteurs à revoir leur jugement plus tôt que tard.