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Le Mammoth de l'Utah profite d'une grosse erreur du Canadien avec une acquisition ratée, selon Éric Bélanger


PUBLICATION
Martin Coulombe
28 août 2025  (9h27)
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Canadiens de Montréal vs Mammoth de l'Utah
Crédit photo: Delta Center

On pensait le sujet classé, mais non : le fameux débat entourant le choix du Canadien au repêchage de 2022 est revenu dans l'actualité.

Cette fois, c'est l'ancien joueur de la LNH, Éric Bélanger, qui a relancé la discussion lors d'un passage au balado La Poche Bleue.
Pour lui, Kent Hughes et son équipe auraient commis une erreur en misant sur Juraj Slafkovsky avec le tout premier choix au total. Selon lui, Logan Cooley représentait une option plus logique, et surtout plus payante à long terme.
« Tout le monde dit d'être patient avec Juraj Slafkovsky.

Moi je ne suis pas un fan de Slaf.

Moi, je ne le cache pas, c'est sûr que ça aurait été Logan Cooley mon choix.

Quand on parle de Hockey IQ, il est meilleur, il a plus de skills et il a plus de patin.

Oui, Slaf est plus gros mais combien vous lui donneriez sur 5 pour son hockey IQ? »

- Éric Bélanger

Logan Cooley aurait dû être le tout premier choix du Canadien en 2022, selon Éric Bélanger

Souvenons-nous : trois noms dominaient la conversation à l'époque. Shane Wright, longtemps pressenti comme favori, Logan Cooley, le centre dynamique du Programme américain, et Juraj Slafkovsky, l'ailier slovaque qui venait de briller à l'international.
Le CH, en manque flagrant de relève au centre, avait une occasion en or. Pourtant, il a choisi Slafkovsky, tout en préparant en coulisses la transaction pour mettre la main sur Kirby Dach, censé devenir le deuxième pivot de l'organisation derrière Nick Suzuki.
Avec le recul, Bélanger croit que la stratégie fut une erreur. Il croit que Cooley est déjà supérieur au numéro 20 du Tricolore.
Le problème n'est peut-être pas Slafkovsky en lui-même, mais bien Dach. L'ancien des Blackhawks n'a pas eu la progression espérée en raison de ses blessures.
Résultat : trois ans plus tard, le CH est encore à la recherche d'un deuxième centre fiable.
Et c'est exactement là que le bât blesse. Si Cooley avait été repêché, le casse-tête serait réglé. On aurait Suzuki-Cooley comme duo de centres pour la prochaine décennie.
Cela dit, il faut nuancer. Slafkovsky n'a que 21 ans. Sa saison 2023-2024 a montré de réels signes d'éclosion : 18 buts, 51 points en 79 matchs. Avec ses 6 pieds 3 pouces et son style de puissance, il a tout pour devenir un élément incontournable du top 6, surtout en séries.
À l'inverse, Cooley affiche déjà des chiffres impressionnants : 25 buts, 65 points en 75 matchs la saison dernière. Il totalise 109 points en 157 rencontres, contre 111 en 200 pour Slafkovsky.
L'écart n'est pas gigantesque, mais la tendance donne raison à Bélanger, du moins pour l'instant.
La vérité, c'est qu'il est encore trop tôt pour trancher. Slafkovsky pourrait devenir un ailier dominant, capable de transformer un match de séries. Cooley, lui, semble destiné à s'imposer comme l'un des meilleurs jeunes centres de la LNH.
Une chose est certaine : ce choix de 2022 continuera de diviser les partisans encore plusieurs années.
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