Un journaliste révèle une autre énorme faille dans le règne de Marc Bergevin à la barre des Canadiens

Après la relation conflictuelle avec les médias instaurée par l'ancien directeur général et révélée par Arpon Basu, voilà que c'est au niveau du recrutement que Mathias Brunet de La Presse a choisi de mettre la lumière hier dans un de ses textes.

Le journaliste nous ramène quatre ans en arrière, soit en 2018, et à l'époque le Tricolore était vu par l'expert en espoirs de The Athletic, Corey Pronman, comme la sixième meilleure banque d'espoirs de toute la LNH. Pour vous donner une idée de la supposée qualité des talents présents dans les filiales de l'équipe à l'époque, dans un exercice semblable cet été, Pronman classe les Canadiens au septième rang même si on retrouve Juraj Slafkovsky, premier choix du dernier repêchage, Cole Caufield, Kirby Dach, Justin Barron et Kaiden Guhle dans la banque d'espoirs.

Corey Pronman ne faisait pas une moins bonne job dans son évaluation du talent en 2018 et ce n'est vraiment pas l'orientation que prend Brunet dans son texte, le point est plutôt de souligner que même le meilleur observateur extérieur voyait les talents chez le CH comme étant excellents et l'organisation a échoué dans son travail de développement.

Pour s'en convaincre, pas besoin de fouiller bien loin. Jesperi Kotkaniemi et Ryan Peohling étaient perçus comme des talents de pointe et ils n'ont jamais su s'imposer jusqu'à maintenant dans la LNH. Joni Ikonen, Noah Juulsen, Allan McShane et Cole Fonstad, on n'en parle même pas.

Les seuls qui étaient présents sur la liste de l'époque et qui ont su se rendre jusqu'à la LNH sont Jake Evans et Jordan Harris. Étrangement, ils se sont développés longtemps loin de Montréal!

Comme le souligne si bien Mathias Brunet, rien ne garantit que les espoirs actuellement dans l'organisation feront mieux, mais au moins, ils sont entourés de bien meilleurs pédagogues pour les aider dans leur cheminement jusqu'à la LNH.