Un sérieux souci fait surface dans les négociations avec Lane Hutson pour son nouveau contrat

Aucun signe d'avancée, et à l'approche des camps d'entraînement, le mystère s'épaissit.

Ce qui devait être un dossier réglé rapidement prend désormais des allures de bras de fer discret. Certains y voient un simple délai de négociation, d'autres y lisent déjà une divergence sur la valeur réelle du jeune défenseur de 21 ans.

Et voilà qu'Elliotte Friedman, l'une des voix les plus respectées du milieu, vient jeter de l'huile sur le feu.

Dans son balado 32 Thoughts Podcast, Friedman affirme que Kent Hughes aimerait garder Hutson sous le salaire annuel de Nick Suzuki (7,875 M$). Mais il ajoute aussitôt que, si le CH veut s'engager à long terme, il faudra sans doute viser plus haut, beaucoup plus haut.

La comparaison tombe rapidement : Noah Dobson, huit ans, 9,5 M$ par saison. Rien de moins.

Oui, ça semble énorme pour un joueur qui n'a qu'une saison dans le rétroviseur.

Mais avec un plafond salarial qui passera de 95,5 M$ cette année à 104 M$ l'an prochain, puis à 113,5 M$ dans deux ans, un tel contrat pourrait paraître beaucoup plus raisonnable, voire devenir une aubaine.

Pour un joueur aussi talentueux et créatif que Hutson, signer huit ans serait un coup de maître de la part de Hughes, même si la facture égale celle de Dobson.

C'est simple : payer plus maintenant, c'est potentiellement économiser gros plus tard. On l'a d'ailleurs vu avec l'entente de Suzuki, il y a quelques années.

Et si le CH veut bâtir une défense dominante pour les années à venir, Hutson n'est pas un luxe. Il est la pierre angulaire.

Le temps file, et chaque semaine qui passe rapproche ce dossier d'un moment décisif. Montréal devra bientôt trancher : miser gros maintenant, ou risquer de le payer plus cher plus tard.