Slafkovsky, encore jeune, a montré des signes évidents de progression, surtout à partir de décembre, où il a produit l'essentiel de ses statistiques. Hughes semble avoir saisi cette dynamique en signant Slafkovsky pour une longue durée, dans l'espoir que le joueur continue à se développer et devienne un élément clé de l'équipe pour les années à venir.
« En général, ces contrats à long terme font que le joueur sera sous-payé en fin d'entente parce qu'ils rapportent plus d'argent au début qu'ils n'en gagneraient s'ils signaient à court terme, a expliqué Hughes. Je pense donc qu'à la fin de ces contrats, le plafond salarial devrait nous être favorable, et si ce n'est pas le cas, c'est que vous avez misé sur le mauvais cheval. » - Kent Hughes
Le contrat de Makar, signé à 9 M$ par saison pour six ans, est désormais considéré comme l'un des meilleurs coups dans la ligue, et Hughes espère que l'accord de Slafkovsky à 7,6 M$ par saison pour huit ans suivra la même trajectoire.
La stratégie est claire : miser sur la jeunesse, faire confiance au potentiel et espérer que les investissements d'aujourd'hui porteront leurs fruits demain. Si Slafkovsky continue sur sa lancée, le Canadien pourrait bien avoir fait une affaire en or avec cette prolongation.