Rafaël Harvey-Pinard vient solidement de forcer la main de Kent Hughes qui devra prendre une gorsse décision

Le parcours de Rafael Harvey-Pinard est une très belle histoire dans le monde du hockey.

Ignoré deux ans de suite au repêchage de la LNH, finalement réclamé par le CH en 7e ronde, il travaille, il bûche et il se rend jusqu'à la LNH.

Et une fois rendu, qu'est-ce qu'il fait?

Trois buts à ses neuf premiers matchs en carrière. C'est le premier joueur des Canadiens à produire autant en début de carrière depuis Brendan Gallagher, qui est justement l'un de ses modèles.




C'est donc dire que oui, RHP a atteint la marque des trois buts plus rapidement que Cole Caufield, Nick Suzuki, Juraj Slafkovsky et Jesperi Kotkaniemi. Évidemment, c'est si on parle en termes de match. Si on tombe dans l'âge, Harvey-Pinard est beaucoup plus vieux au moment de faire ses premiers coups de patin dans la LNH que les quatre noms mentionnés précédemment.

Mais l'important, c'est qu'au moment où il a eu son opportunité, il a sauté dessus.

Et en toute franchise, je ne vois pas comment Kent Hughes peut le renvoyer à Laval en ce moment.

Avec les blessés qui vont revenir prochainement (Jonathan Drouin et Sean Monahan entre autres), les dirigeants du CH devront prendre de grosses décisions.

Jesse Ylonen va retourner avec le Rocket, c'est lui qui produit le moins depuis son arrivée à Montréal. Ensuite, Alex Belzile serait l'option facile, même s'il joue très bien. Il est un vétéran et tout le monde sait qu'il ne sera pas dans la LNH l'an prochain.

Et en ce moment, RHP est même passé devant Rem Pitlick.

Tout dépendra aussi de la blessure à Joel Edmundson. S'il demeure en santé et qu'il est en mesure de jouer, il ne faudrait pas se surprendre de voir Justin Barron retourner à Laval et revenir à une formation à 12 attaquants et 6 défenseurs.

Dans tous les cas, Harvey-Pinard a mérité de rester à Montréal pour le moment.

Et c'est totalement grâce à lui. Il ne s'est rien fait donner. Il mérite absolument ce qui lui arrive en ce moment.

Voici la preuve vivante que la persévérance paie parfois.